Après avoir vidé nos vessies, nous voilà sur l’autoroute qui mène vers le terrain ennemi.
Le gps a fait la job tout au long du parcours. C’est même lui qui m’a dit un moment donné que j’avais oublié une sortie. Naturellement, depuis le temps que j’avais eu la chance de discuter avec mon ami d’enfance. En 4 heures on en dit des affaires. On a remis nos pendules à l’heure et on s’est remémorer nos histoires passées.
Rendu à 10 minutes de notre point d'arrivé, on entre dans un tunnel et on perd le signal du satellite. On a donc été en fonction avec la vieille méthode. Tu penses que c’est ou toi??? Dès qu’on avait la majorité sur le chemin à prendre on y allait. De cette façon, personne ne se sentira mal à l’aise de s’avoir trompé. Étant des pros de l’orientation, on a fait ni une, ni deux pis on avait un parking à 3 minutes du TD Northbank Garden. 25$ pour un stationnement était pour nous une aubaine considérant l’économie que nous avions fait pour l’achat des billets.
C’est là que le fun commence. On fait 25 pas et on ne voit que des chandails du Canadiens. On entend que des Go Hab’s Go et des klaxons. On est en territoire ennemi pis on se sent chez nous. Juré craché que c’était stimulant comme ambiance. Ayant sorti mon jersey du Canadiens des boules à mites, c’était facile de connaitre mon allégeance. Ça m’a donné droit à plusieurs High Five.
On entre dans un bar typique du coin, Une 30 taines de partisans des Bruins attablés nous acceuillent à leur façon. BouWOUOUOUOUOU!!!
Assez intimidant mais sans aucune animosité de leur part. C’était même drôle de voir leur règne s’éteindre quand la majorité du bar s’est remplis de BLEU BLANC ROUGE.
On mange et prend une petite frête en vitesse et nous voilà aussi dans la ligne d’attente pour entrer dans l’amphithéâtre. Encore là on se sentait tellement chez-nous avec tous ces chandails du Canadiens et tous ces cris familiaux.
On trouve nos places, on se promène un peu avant le Warm-up. On prend une bière avec un ami de Sherbrooke qui s’était lui aussi déplacé de son bord pour l'ocaz. C’est d’ailleur la première personne que j’ai vu en sortant de la voiture. Quel adon!!!! Pour la bière et bien il a fallu que je demande à quelqu’un de me la commander car il carte systématiquement tout le monde qui prenne des consommations. Mes ID étaient dans coffre de la voiture, j’avais décidé de voyager léger.
Rendu à notre siège, je vois un type en avant de moi qui me tombe déjà sur les nerfs. Le genre de gars qui ne regarde pas la game et qui est toujours debout pour crier et nous faire des fingers. J’avais hâte que le Ch score un but pour qu’il se « rassize sur son cul ». J’ai du attendre la fin de la 2e période pour voir mon rêve se réaliser. Un but de Brisebois, celui là même qui avait passé proche de me sacré dans une piscine dans un bar à Southbeach. Là, j’étais fière de lui.
L’écran géant est nettement supérieur à celle du Centre Bell mais le Garden est tellement plus petit. Je me croyais comme à l’aréna de Shawinigan un peu plus de monde et sans les fameuses colonnes. On a hué toutes les fois que Chara avait le puck, ils ont fait de même quand c’était Kovalev. D’ailleurs, je me rends compte qu’il n’est pas là du tout car ont a pas entendu souvent les hués. Mais je lui donne un break et vais attendre au prochain match avant de critiquer.
Les 8 dernières minutes étaient longues en sale. Les joueurs du Canadien jouaient la trappe et attendaient l’adversaire à leur ligne bleu. Price à été assez solide merci durant la rencontre et je suis obligé de dire qu’il est meilleur que Roy à ces débuts. Beaucoup plus technique et d’un calme sans pareil.
C’est devenu un peu plus corsé à la fin du match côté partisanerie car on se faisait pitcher des trucs par la tête. J’en ai même filmé un à l’œuvre au péril de ma vie. Son chum n’a pas aimé je crois que je capte ces moments. Don’t point that think at me dit-il d’un ton persuasif.
En sortant , on chantait le traditionnel Hey Hey Good bye. Un gars me dit go home, je replique en disant nice man, for the last game! La foule se disperse plus on approche ma voiture. Je vois Eric Salvail qui faisait sa poule de luxe. Au même moment un partisan des Bruins se penche et me frappe avec son cul dans les jambes (le tabarnak!!!). Je me retiens en pensant au pire qu’il pourrait arriver si je réplique. En voyant aussi l’ennemi attendre aux sorties des stationnements en brassant les chars, j’ai eu la brillante idée d’ôter mon chandail. Pis pas parce que j’avais chaud physiquement, j’aimais mieux avoir un peu froid que de me faire péter mes
vitres de char.
On prend la route du retour, 5 minutes plus tard on était sur la 91 sans avoir véçu de trafic jam WOW! À 2h40 du matin, 4 heures plus tard, je me retrouve dans mon lit avec tous ces souvenirs en tête. J’ai même rêvé au défilé de la coupe sur Ste-Catherine. Ben quoi, c’est des ondes positives.
(basse qualité, le site ne peut supporter plus, sorry)
Ça donne quand même une bonne idée de ce que ressemblait l'ambiance
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